J’ai commencé la sculpture dans le sud de la France, au coeur des Alpilles, avec mon mentor Costa Coulentianos. Ayant d’abord appris à sculpter le métal, j’ai ensuite évolué vers des conceptions allant dans le sens de mon engagement avec la nature. Voici quelques oeuvres choisies de ce parcours.
Fontaine Solaire
“Fontaine Solaire, Cosmica” de Patrice Stellest se révèle comme une œuvre charnière dans le parcours de l’artiste, marquant le passage entre son exploration de l’art cosmique et son engagement envers une symbiose avec la nature. Ce dessin, à la fois complexe et visionnaire, esquisse les contours d’une transition vers une nouvelle forme d’expression artistique où la technologie et la nature coexistent harmonieusement.
La composition est dominée par des formes géométriques acérées et dynamiques, évoquant des structures architecturales futuristes tout en conservant une fluidité organique. Ces formes, rappelant des éclats de lumière ou des cristaux, symbolisent l’énergie solaire, élément central de la fontaine qu’elles préfigurent. Le choix de ces formes, à la fois rigides et élégantes, illustre la fusion entre la nature et la technologie, une thématique récurrente dans l’œuvre de Stellest. Elles sont le reflet d’une énergie contrôlée, canalisée, mais toujours vivante, prête à nourrir la création et à soutenir un mouvement perpétuel.
Les couleurs utilisées, principalement des tons de bleu, de violet et de noir, confèrent à l’œuvre une dimension cosmique, rappelant l’immensité de l’univers tout en restant ancrée dans une réalité terrestre. Ces nuances créent un jeu d’ombres et de lumières qui donnent vie à la composition, suggérant le scintillement de l’eau sous les rayons du soleil, élément fondamental de la fontaine solaire imaginée par Stellest.
La fontaine elle-même, bien que représentée de manière abstraite, se distingue par un agencement harmonieux des éléments qui la composent. Elle semble s’élever du papier, prête à jaillir et à remplir son rôle de source d’eau perpétuelle. Cette idée d’un flux constant, d’une énergie ininterrompue, se matérialise par l’utilisation répétée de motifs circulaires et de lignes ascendantes, symbolisant à la fois le mouvement de l’eau et l’ascension vers une conscience plus élevée.
Ce dessin, au-delà de son aspect esthétique, incarne une vision profondément philosophique : celle d’un art qui n’est plus seulement contemplatif, mais qui interagit avec son environnement, qui tire sa force de la nature tout en respectant son équilibre. La fontaine solaire devient ici une métaphore de cette interaction, un modèle de durabilité où l’énergie naturelle est utilisée pour créer un cycle de vie autonome.
En intégrant l’énergie solaire dans l’œuvre, Stellest fait un pas audacieux vers ce qu’il appelle “l’art avec la nature”, un concept qui dépasse l’idée de simple représentation pour embrasser une véritable collaboration entre l’homme et l’environnement. “Fontaine Solaire, Cosmica” est donc bien plus qu’un dessin ; c’est un manifeste visuel pour un avenir où l’art, la technologie et la nature se rencontrent pour créer quelque chose de nouveau, de perpétuel et de profondément harmonieux.
Cette œuvre annonce les développements futurs de Stellest, qui poursuivra cette quête d’équilibre entre les forces naturelles et l’expression humaine, toujours guidé par une vision cosmique de la place de l’homme dans l’univers.
La composition est dominée par des formes géométriques acérées et dynamiques, évoquant des structures architecturales futuristes tout en conservant une fluidité organique. Ces formes, rappelant des éclats de lumière ou des cristaux, symbolisent l’énergie solaire, élément central de la fontaine qu’elles préfigurent. Le choix de ces formes, à la fois rigides et élégantes, illustre la fusion entre la nature et la technologie, une thématique récurrente dans l’œuvre de Stellest. Elles sont le reflet d’une énergie contrôlée, canalisée, mais toujours vivante, prête à nourrir la création et à soutenir un mouvement perpétuel.
Les couleurs utilisées, principalement des tons de bleu, de violet et de noir, confèrent à l’œuvre une dimension cosmique, rappelant l’immensité de l’univers tout en restant ancrée dans une réalité terrestre. Ces nuances créent un jeu d’ombres et de lumières qui donnent vie à la composition, suggérant le scintillement de l’eau sous les rayons du soleil, élément fondamental de la fontaine solaire imaginée par Stellest.
La fontaine elle-même, bien que représentée de manière abstraite, se distingue par un agencement harmonieux des éléments qui la composent. Elle semble s’élever du papier, prête à jaillir et à remplir son rôle de source d’eau perpétuelle. Cette idée d’un flux constant, d’une énergie ininterrompue, se matérialise par l’utilisation répétée de motifs circulaires et de lignes ascendantes, symbolisant à la fois le mouvement de l’eau et l’ascension vers une conscience plus élevée.
Ce dessin, au-delà de son aspect esthétique, incarne une vision profondément philosophique : celle d’un art qui n’est plus seulement contemplatif, mais qui interagit avec son environnement, qui tire sa force de la nature tout en respectant son équilibre. La fontaine solaire devient ici une métaphore de cette interaction, un modèle de durabilité où l’énergie naturelle est utilisée pour créer un cycle de vie autonome.
En intégrant l’énergie solaire dans l’œuvre, Stellest fait un pas audacieux vers ce qu’il appelle “l’art avec la nature”, un concept qui dépasse l’idée de simple représentation pour embrasser une véritable collaboration entre l’homme et l’environnement. “Fontaine Solaire, Cosmica” est donc bien plus qu’un dessin ; c’est un manifeste visuel pour un avenir où l’art, la technologie et la nature se rencontrent pour créer quelque chose de nouveau, de perpétuel et de profondément harmonieux.
Cette œuvre annonce les développements futurs de Stellest, qui poursuivra cette quête d’équilibre entre les forces naturelles et l’expression humaine, toujours guidé par une vision cosmique de la place de l’homme dans l’univers.
Tête Solaire
Fruit d’une collaboration avec le physicien Bernard Gitton, la sculpture “Tête Solaire” de Patrice Stellest est une œuvre visionnaire qui cristallise l’interaction entre l’art, la technologie et la nature. Réalisée au début des années 1990, elle se dresse comme une figure emblématique d’un temps où l’énergie solaire, encore balbutiante, représentait un rêve technologique prometteur, mais éloigné de la réalité quotidienne. Stellest, dans un geste à la fois poétique et audacieux, capte cette utopie pour la traduire en une œuvre tangible, presque vivante.
Cette sculpture, avec ses matériaux hétéroclites — bois, métal, circuits électroniques —, semble évoquer une tête, un casque ou un buste futuriste. Ses lignes sont à la fois robustes et organiques, suggérant une hybridité entre l’humain et la machine, une vision où les deux cohabitent en harmonie. Les formes géométriques, peintes en noir, blanc et bleu, rappellent les motifs abstraits du constructivisme, mais ici, elles sont réappropriées pour exprimer une nouvelle énergie, celle captée par le soleil.
Ce qui rend “Tête Solaire” particulièrement captivante, c’est son caractère fonctionnel. Équipée de panneaux solaires et de lumières LED bleues, elle se recharge durant la journée pour s’illuminer toute la nuit, comme un arbre scintillant, comme une luciole. Cette capacité à transformer la lumière du soleil en énergie visible la nuit fait d’elle une œuvre cinétique, en perpétuelle interaction avec son environnement.
Les éléments de la sculpture, tels que les câbles tendus, les disques et les bobines, évoquent des mécanismes anciens et futuristes à la fois, comme si Stellest avait puisé dans un passé imaginaire pour anticiper un futur en équilibre avec la nature. La base de la sculpture, solide et circulaire, soutient cet ensemble complexe, accentuant l’idée d’ancrage et de connexion à la terre.
L’échange téléphonique entre Stellest et la photographe surréaliste Dora Maar, peu avant sa mort, ajoute une dimension émotionnelle à cette œuvre. La fascination de Maar pour le concept de la “Tête Solaire” témoigne de l’attrait intemporel de cette sculpture, qui transcende les générations et les mouvements artistiques.
En somme, “Tête Solaire” est une ode à l’innovation durable, un témoignage de la capacité de l’art à se nourrir des avancées technologiques tout en restant profondément ancré dans une réflexion sur l’interaction entre l’homme et son environnement. Stellest, avec cette sculpture, ne se contente pas de représenter une idée, il la matérialise, la rend palpable, et surtout, la fait vivre.
Cette sculpture, avec ses matériaux hétéroclites — bois, métal, circuits électroniques —, semble évoquer une tête, un casque ou un buste futuriste. Ses lignes sont à la fois robustes et organiques, suggérant une hybridité entre l’humain et la machine, une vision où les deux cohabitent en harmonie. Les formes géométriques, peintes en noir, blanc et bleu, rappellent les motifs abstraits du constructivisme, mais ici, elles sont réappropriées pour exprimer une nouvelle énergie, celle captée par le soleil.
Ce qui rend “Tête Solaire” particulièrement captivante, c’est son caractère fonctionnel. Équipée de panneaux solaires et de lumières LED bleues, elle se recharge durant la journée pour s’illuminer toute la nuit, comme un arbre scintillant, comme une luciole. Cette capacité à transformer la lumière du soleil en énergie visible la nuit fait d’elle une œuvre cinétique, en perpétuelle interaction avec son environnement.
Les éléments de la sculpture, tels que les câbles tendus, les disques et les bobines, évoquent des mécanismes anciens et futuristes à la fois, comme si Stellest avait puisé dans un passé imaginaire pour anticiper un futur en équilibre avec la nature. La base de la sculpture, solide et circulaire, soutient cet ensemble complexe, accentuant l’idée d’ancrage et de connexion à la terre.
L’échange téléphonique entre Stellest et la photographe surréaliste Dora Maar, peu avant sa mort, ajoute une dimension émotionnelle à cette œuvre. La fascination de Maar pour le concept de la “Tête Solaire” témoigne de l’attrait intemporel de cette sculpture, qui transcende les générations et les mouvements artistiques.
En somme, “Tête Solaire” est une ode à l’innovation durable, un témoignage de la capacité de l’art à se nourrir des avancées technologiques tout en restant profondément ancré dans une réflexion sur l’interaction entre l’homme et son environnement. Stellest, avec cette sculpture, ne se contente pas de représenter une idée, il la matérialise, la rend palpable, et surtout, la fait vivre.
Thomas Kellner
Stellephant
“Stellephant”, de Patrice Stellest, est une sculpture réalisée avec le physicien Bernard Gitton, qui se dresse comme un monument à la fois critique et poétique: un ensemble de quatre tours symboliques qui nous confrontent à la brutalité de l’histoire, à la destruction environnementale, et à la résistance inébranlable de la nature.
Un assemblage d’histoires et de douleurs
La sculpture est composée de quatre tours élancées, chacune s’étirant vers le ciel comme pour s’élever au-dessus du poids de l’histoire qu’elle porte. Ces tours, construites à partir d’objets hétéroclites mais soigneusement sélectionnés, racontent l’histoire d’une violence coloniale, de la chasse impitoyable, et de la souffrance des êtres vivants, tout en mettant en lumière une nature qui, bien que dévastée, refuse de se taire.
Tour n°1 : Le fardeau du passé
La première tour, avec ses valises attachées à un diable, accumule des fusils et autres objets liés à la chasse, évoquant les équipements des chasseurs d’éléphants du siècle dernier. Ces valises, lourdes de leur histoire, symbolisent le fardeau de la colonisation, où l’éléphant n’était qu’une ressource à exploiter, ses défenses devenant des trophées ou des aphrodisiaques, particulièrement prisés en Asie. La tour devient une critique de cette cupidité humaine, où le désir et la domination ont justifié la destruction d’espèces majestueuses. Les objets accumulés, tels des reliques d’une époque révolue mais encore présente dans nos consciences, rappellent que cette exploitation continue, réactivée par de nouvelles formes de colonialisme économique.
Tour n°2 : La migration forcée
Au sommet de la deuxième tour, un éléphant — le “Stellephant” — se tient debout sur deux valises, elles-mêmes posées sur une très haute table. Cette image puissante est une métaphore des éléphants qui, tout comme les peuples indigènes, ont été forcés de migrer, de quitter leurs terres pour des réserves où leur existence est confinée. Les valises évoquent à la fois le voyage et l’exil, un état de déplacement constant, sans jamais pouvoir véritablement se poser. Le Stellephant, figure centrale de la sculpture, représente non seulement cet exil forcé mais aussi la dignité et la résistance de ceux qui, bien que marginalisés, continuent de lutter pour leur survie. L’agressivité croissante des éléphants envers les humains, observée dans les dernières années, est symbolisée ici comme une réponse désespérée face à l’envahissement de leurs territoires.
Tour n°3 : La mémoire de la violence
La troisième tour, avec sa chaise d’interrogatoire de la Seconde Guerre mondiale, introduit un élément de violence plus direct. Les roues en rotation, qui activent des microphones extrêmement sensibles, sont des métaphores de la mémoire, de la manière dont les actes de violence sont enregistrés, capturés, mais aussi déformés au fil du temps. La chaise, instrument de torture et de soumission, devient ici le siège d’une mémoire douloureuse, où chaque tour de roue, chaque son capturé, est une réminiscence de la cruauté humaine. Cette tour suggère que la violence infligée à la nature est aussi une violence infligée à notre propre humanité, une violence qui laisse des traces indélébiles.
Tour n°4 : Le cri de révolte
La quatrième tour réanime les sons capturés, les transformant en un cri de révolte émanant du Stellephant. Les ondes sonores enregistrées sont réactivées par un ancien poste de radio, donnant à l’éléphant le pouvoir de barrir, de se faire entendre, de revendiquer son droit à l’existence. Ce cri, amplifié par la technologie, devient une métaphore de la résistance de la nature, une nature qui ne se laissera pas anéantir sans exprimer sa souffrance. Le poste de radio des années 30, avec son aspect vieilli et usé, symbolise la persistance de ces voix, de ces cris, à travers les âges, comme un écho qui refuse de disparaître.
Une œuvre interactive et engagée
“Stellephant” n’est pas seulement une sculpture à observer, c’est une œuvre qui engage activement le spectateur. Les diodes rouges, les sons réanimés, les objets familiers mais transformés, tout dans cette sculpture est conçu pour interpeller, pour forcer celui qui regarde à s’arrêter et à réfléchir. Stellest utilise ici l’assemblage non pas pour créer un simple collage d’objets, mais pour construire une narration complexe et immersive qui traverse les âges et les cultures. C’est une critique incisive de l’héritage colonial, une réflexion sur la place de l’homme dans la nature, et un appel à la responsabilité collective pour préserver ce qui reste de notre monde naturel.
“Stellephant” est ainsi une œuvre à la fois ancrée dans le passé et tournée vers l’avenir, une œuvre qui rappelle que la lutte pour la survie de la nature est aussi une lutte pour la survie de notre humanité. Stellest y conjugue son souci écologique avec une maîtrise artistique qui fait de cette sculpture une véritable fresque vivante, un monument à la résistance silencieuse mais puissante des éléphants et, par extension, de toute la nature.
Un assemblage d’histoires et de douleurs
La sculpture est composée de quatre tours élancées, chacune s’étirant vers le ciel comme pour s’élever au-dessus du poids de l’histoire qu’elle porte. Ces tours, construites à partir d’objets hétéroclites mais soigneusement sélectionnés, racontent l’histoire d’une violence coloniale, de la chasse impitoyable, et de la souffrance des êtres vivants, tout en mettant en lumière une nature qui, bien que dévastée, refuse de se taire.
Tour n°1 : Le fardeau du passé
La première tour, avec ses valises attachées à un diable, accumule des fusils et autres objets liés à la chasse, évoquant les équipements des chasseurs d’éléphants du siècle dernier. Ces valises, lourdes de leur histoire, symbolisent le fardeau de la colonisation, où l’éléphant n’était qu’une ressource à exploiter, ses défenses devenant des trophées ou des aphrodisiaques, particulièrement prisés en Asie. La tour devient une critique de cette cupidité humaine, où le désir et la domination ont justifié la destruction d’espèces majestueuses. Les objets accumulés, tels des reliques d’une époque révolue mais encore présente dans nos consciences, rappellent que cette exploitation continue, réactivée par de nouvelles formes de colonialisme économique.
Tour n°2 : La migration forcée
Au sommet de la deuxième tour, un éléphant — le “Stellephant” — se tient debout sur deux valises, elles-mêmes posées sur une très haute table. Cette image puissante est une métaphore des éléphants qui, tout comme les peuples indigènes, ont été forcés de migrer, de quitter leurs terres pour des réserves où leur existence est confinée. Les valises évoquent à la fois le voyage et l’exil, un état de déplacement constant, sans jamais pouvoir véritablement se poser. Le Stellephant, figure centrale de la sculpture, représente non seulement cet exil forcé mais aussi la dignité et la résistance de ceux qui, bien que marginalisés, continuent de lutter pour leur survie. L’agressivité croissante des éléphants envers les humains, observée dans les dernières années, est symbolisée ici comme une réponse désespérée face à l’envahissement de leurs territoires.
Tour n°3 : La mémoire de la violence
La troisième tour, avec sa chaise d’interrogatoire de la Seconde Guerre mondiale, introduit un élément de violence plus direct. Les roues en rotation, qui activent des microphones extrêmement sensibles, sont des métaphores de la mémoire, de la manière dont les actes de violence sont enregistrés, capturés, mais aussi déformés au fil du temps. La chaise, instrument de torture et de soumission, devient ici le siège d’une mémoire douloureuse, où chaque tour de roue, chaque son capturé, est une réminiscence de la cruauté humaine. Cette tour suggère que la violence infligée à la nature est aussi une violence infligée à notre propre humanité, une violence qui laisse des traces indélébiles.
Tour n°4 : Le cri de révolte
La quatrième tour réanime les sons capturés, les transformant en un cri de révolte émanant du Stellephant. Les ondes sonores enregistrées sont réactivées par un ancien poste de radio, donnant à l’éléphant le pouvoir de barrir, de se faire entendre, de revendiquer son droit à l’existence. Ce cri, amplifié par la technologie, devient une métaphore de la résistance de la nature, une nature qui ne se laissera pas anéantir sans exprimer sa souffrance. Le poste de radio des années 30, avec son aspect vieilli et usé, symbolise la persistance de ces voix, de ces cris, à travers les âges, comme un écho qui refuse de disparaître.
Une œuvre interactive et engagée
“Stellephant” n’est pas seulement une sculpture à observer, c’est une œuvre qui engage activement le spectateur. Les diodes rouges, les sons réanimés, les objets familiers mais transformés, tout dans cette sculpture est conçu pour interpeller, pour forcer celui qui regarde à s’arrêter et à réfléchir. Stellest utilise ici l’assemblage non pas pour créer un simple collage d’objets, mais pour construire une narration complexe et immersive qui traverse les âges et les cultures. C’est une critique incisive de l’héritage colonial, une réflexion sur la place de l’homme dans la nature, et un appel à la responsabilité collective pour préserver ce qui reste de notre monde naturel.
“Stellephant” est ainsi une œuvre à la fois ancrée dans le passé et tournée vers l’avenir, une œuvre qui rappelle que la lutte pour la survie de la nature est aussi une lutte pour la survie de notre humanité. Stellest y conjugue son souci écologique avec une maîtrise artistique qui fait de cette sculpture une véritable fresque vivante, un monument à la résistance silencieuse mais puissante des éléphants et, par extension, de toute la nature.
Thomas Kellner
Stelleshoes
“Stelleshoes” de Patrice Stellest est une sculpture mécanique cinétique qui transcende la simple fonctionnalité pour devenir une allégorie complexe de l’humanité en mouvement, une réflexion sur le passage du temps et la persistance des traditions culturelles à travers les générations. Cette œuvre est le fruit d’une collaboration riche et variée, associant l’ingéniosité de l’artiste physicien Bernard Gitton, le savoir-faire de son assistant Sylvain Chabouty, et l’histoire personnelle de Conchita, une aristocrate hongroise ayant dû reconstruire sa vie après l’invasion soviétique en Hongrie.
Une collection d’histoires en mouvement
Au cœur de “Stelleshoes” se trouve une collection hétéroclite de chaussures, chacune porteuse d’une histoire, d’une culture, d’une époque. Les chaussures rouges de danse chinoises, trouvées à New York, les chaussures de mariage blanches venues de Los Angeles, ainsi que les moules de chaussures italiens, français et belges, forment une mosaïque de récits culturels. Chaque chaussure, chaque moule, incarne une génération, une tradition qui continue d’avancer, de marcher à travers le temps, symbolisant l’humanité en perpétuelle évolution.
Ces chaussures ne sont pas simplement exposées; elles sont animées. Lorsque le spectateur s’assoit sur le siège de métal finement sculpté et commence à pédaler, il actionne un mécanisme complexe — un pédalier unique fabriqué par Singer au début du siècle. Ce mouvement transmet la force mécanique aux chaussures, qui se mettent alors à marcher. Ce simple acte transforme la sculpture en une expérience interactive, engageant directement le spectateur dans le processus créatif. Le son des chaussures en marche, recréant le bruit des pas, des danses, et des moments de joie partagés, devient une bande-son vivante qui accompagne la contemplation de l’œuvre.
Symbolisme et collaboration
La collaboration entre Stellest, Gitton, Chabouty, et Conchita ajoute une dimension supplémentaire à l’œuvre, unissant science, art, et mémoire personnelle. Gitton, avec son expertise en physique et en mécanique, apporte une précision scientifique à la sculpture, tandis que Conchita, avec son histoire de résilience et d’adaptation, insuffle une profondeur humaine à l’œuvre. Leur contribution fait de “Stelleshoes” une œuvre qui dépasse les frontières de l’art pour s’inscrire dans une réflexion plus large sur la condition humaine.
Le choix des matériaux — du bois, du métal, et des objets récupérés — ajoute une texture riche à la sculpture, renforçant l’idée que l’humanité est façonnée par les objets et les souvenirs qu’elle conserve. La présence du poste de radio en bois surmontant l’armoire à chaussures suggère une connexion entre passé et présent, un lien entre les voix d’autrefois et les pas d’aujourd’hui.
Un voyage à travers le temps
“Stelleshoes” est une méditation sur le mouvement et la continuité. Les chaussures, objets ordinaires, deviennent ici les vecteurs d’une exploration poétique du temps et de la mémoire. En marchant sur place, elles rappellent que le temps ne s’arrête jamais, que chaque génération laisse une empreinte, même lorsqu’elle semble se fondre dans la suivante. Les chaussures, qui ont traversé des continents et des époques, incarnent les histoires de ceux qui les ont portées — les espoirs, les joies, les peines de ceux qui ont avancé, parfois malgré tout, vers un futur incertain.
Le spectateur, en pédalant, devient lui-même partie intégrante de cette histoire, un maillon dans la chaîne ininterrompue du temps. Le son des chaussures qui résonne dans l’espace rappelle les échos du passé qui nous suivent, même si nous avançons vers l’avenir.
Une sculpture vivante et engageante
En définitive, “Stelleshoes” n’est pas simplement une sculpture à observer, mais une œuvre à expérimenter, à vivre. Elle nous invite à réfléchir sur notre propre place dans le continuum du temps, sur les traditions que nous portons, sur les histoires que nous transmettons. Par son interaction directe avec le spectateur, elle devient un miroir de notre propre humanité, nous rappelant que chaque pas compte, que chaque mouvement participe à l’élaboration d’un héritage collectif.
Stellest parvient ainsi à créer une œuvre qui est à la fois intime et universelle, personnelle et collective. “Stelleshoes” est une ode à l’humanité en mouvement, une célébration du passage du temps et de la résilience des cultures à travers les époques.
Une collection d’histoires en mouvement
Au cœur de “Stelleshoes” se trouve une collection hétéroclite de chaussures, chacune porteuse d’une histoire, d’une culture, d’une époque. Les chaussures rouges de danse chinoises, trouvées à New York, les chaussures de mariage blanches venues de Los Angeles, ainsi que les moules de chaussures italiens, français et belges, forment une mosaïque de récits culturels. Chaque chaussure, chaque moule, incarne une génération, une tradition qui continue d’avancer, de marcher à travers le temps, symbolisant l’humanité en perpétuelle évolution.
Ces chaussures ne sont pas simplement exposées; elles sont animées. Lorsque le spectateur s’assoit sur le siège de métal finement sculpté et commence à pédaler, il actionne un mécanisme complexe — un pédalier unique fabriqué par Singer au début du siècle. Ce mouvement transmet la force mécanique aux chaussures, qui se mettent alors à marcher. Ce simple acte transforme la sculpture en une expérience interactive, engageant directement le spectateur dans le processus créatif. Le son des chaussures en marche, recréant le bruit des pas, des danses, et des moments de joie partagés, devient une bande-son vivante qui accompagne la contemplation de l’œuvre.
Symbolisme et collaboration
La collaboration entre Stellest, Gitton, Chabouty, et Conchita ajoute une dimension supplémentaire à l’œuvre, unissant science, art, et mémoire personnelle. Gitton, avec son expertise en physique et en mécanique, apporte une précision scientifique à la sculpture, tandis que Conchita, avec son histoire de résilience et d’adaptation, insuffle une profondeur humaine à l’œuvre. Leur contribution fait de “Stelleshoes” une œuvre qui dépasse les frontières de l’art pour s’inscrire dans une réflexion plus large sur la condition humaine.
Le choix des matériaux — du bois, du métal, et des objets récupérés — ajoute une texture riche à la sculpture, renforçant l’idée que l’humanité est façonnée par les objets et les souvenirs qu’elle conserve. La présence du poste de radio en bois surmontant l’armoire à chaussures suggère une connexion entre passé et présent, un lien entre les voix d’autrefois et les pas d’aujourd’hui.
Un voyage à travers le temps
“Stelleshoes” est une méditation sur le mouvement et la continuité. Les chaussures, objets ordinaires, deviennent ici les vecteurs d’une exploration poétique du temps et de la mémoire. En marchant sur place, elles rappellent que le temps ne s’arrête jamais, que chaque génération laisse une empreinte, même lorsqu’elle semble se fondre dans la suivante. Les chaussures, qui ont traversé des continents et des époques, incarnent les histoires de ceux qui les ont portées — les espoirs, les joies, les peines de ceux qui ont avancé, parfois malgré tout, vers un futur incertain.
Le spectateur, en pédalant, devient lui-même partie intégrante de cette histoire, un maillon dans la chaîne ininterrompue du temps. Le son des chaussures qui résonne dans l’espace rappelle les échos du passé qui nous suivent, même si nous avançons vers l’avenir.
Une sculpture vivante et engageante
En définitive, “Stelleshoes” n’est pas simplement une sculpture à observer, mais une œuvre à expérimenter, à vivre. Elle nous invite à réfléchir sur notre propre place dans le continuum du temps, sur les traditions que nous portons, sur les histoires que nous transmettons. Par son interaction directe avec le spectateur, elle devient un miroir de notre propre humanité, nous rappelant que chaque pas compte, que chaque mouvement participe à l’élaboration d’un héritage collectif.
Stellest parvient ainsi à créer une œuvre qui est à la fois intime et universelle, personnelle et collective. “Stelleshoes” est une ode à l’humanité en mouvement, une célébration du passage du temps et de la résilience des cultures à travers les époques.
Thomas Kellner
Hello Dolly TV
“Hello Dolly TV” de Patrice Stellest est une œuvre qui explore les thèmes de l’aliénation technologique et de la manipulation des masses, tout en confrontant le spectateur à une réflexion acerbe sur l’impact des médias et des avancées scientifiques sur la société contemporaine.
Cette sculpture, réalisée à Candes Saint Martin avec la collaboration de l’artiste physicien Bernard Gitton, combine des éléments de la culture populaire et des objets du quotidien, transformés en symboles critiques d’une époque marquée par l’industrialisation du savoir et la répétition incessante des images. La pièce centrale, une vieille télévision des années 60 en bakélite jaune, se dresse comme une relique d’un passé où la technologie était encore perçue comme une promesse d’avenir radieux. Cependant, cette télévision, défectueuse et obsolète, devient ici le vecteur d’une vision dystopique : les images qu’elle diffuse sont sans fin, créant une boucle hypnotique qui simule l’expérience passive et abrutissante de la consommation médiatique.
Face à cet écran, une chaise lounge délabrée, recouverte de projections à la manière de Jackson Pollock, suggère une présence humaine réduite à l’état de spectateur passif. La peinture qui coule sur le fauteuil rappelle à la fois l’expression artistique libre et le chaos sous-jacent de la modernité, contrastant avec le contrôle et la répétition symbolisés par la télévision.
La tête en polyuréthane d’un homme “pré-clonné”, fixée sur le dossier de la chaise, est un clin d’œil direct à l’événement marquant du clonage du premier mouton, Dolly. Cette référence au clonage n’est pas seulement biologique, mais aussi idéologique : l’œuvre dénonce la standardisation des pensées et des comportements, un phénomène exacerbé par la diffusion de masse et le conditionnement médiatique. L’homme cloné devient le symbole de l’homogénéisation de la société, où l’individualité est subordonnée à des modèles prédéfinis et imposés par les médias.
Un mouton en peluche posé sur une table à côté de la télévision renforce cette analogie, rappelant que les masses, souvent représentées par des moutons, sont facilement manipulables et susceptibles de suivre les courants dominants sans réflexion critique. La table en bois, au design classique, contraste avec la modernité de la télévision, soulignant l’intersection entre les valeurs anciennes et les technologies modernes.
Enfin, le paquet de cigarettes Gitanes placé sur la table, un symbole de rébellion et de non-conformité dans l’imaginaire collectif, devient ici un artefact ironique, évoquant une rébellion qui, à l’ère de la télévision de masse et du clonage, semble dérisoire et vain.
“Hello Dolly TV” est une œuvre riche en symboles, qui utilise l’humour noir et le détournement d’objets pour offrir une critique cinglante de la société contemporaine. Stellest interroge la capacité des médias à façonner les esprits et à uniformiser les comportements, tout en anticipant un futur où la technologie pourrait déshumaniser l’individu en le transformant en simple récepteur passif d’informations. Cette sculpture, à la fois ludique et inquiétante, nous invite à réfléchir sur notre place dans un monde de plus en plus dominé par les machines et les images.
Cette sculpture, réalisée à Candes Saint Martin avec la collaboration de l’artiste physicien Bernard Gitton, combine des éléments de la culture populaire et des objets du quotidien, transformés en symboles critiques d’une époque marquée par l’industrialisation du savoir et la répétition incessante des images. La pièce centrale, une vieille télévision des années 60 en bakélite jaune, se dresse comme une relique d’un passé où la technologie était encore perçue comme une promesse d’avenir radieux. Cependant, cette télévision, défectueuse et obsolète, devient ici le vecteur d’une vision dystopique : les images qu’elle diffuse sont sans fin, créant une boucle hypnotique qui simule l’expérience passive et abrutissante de la consommation médiatique.
Face à cet écran, une chaise lounge délabrée, recouverte de projections à la manière de Jackson Pollock, suggère une présence humaine réduite à l’état de spectateur passif. La peinture qui coule sur le fauteuil rappelle à la fois l’expression artistique libre et le chaos sous-jacent de la modernité, contrastant avec le contrôle et la répétition symbolisés par la télévision.
La tête en polyuréthane d’un homme “pré-clonné”, fixée sur le dossier de la chaise, est un clin d’œil direct à l’événement marquant du clonage du premier mouton, Dolly. Cette référence au clonage n’est pas seulement biologique, mais aussi idéologique : l’œuvre dénonce la standardisation des pensées et des comportements, un phénomène exacerbé par la diffusion de masse et le conditionnement médiatique. L’homme cloné devient le symbole de l’homogénéisation de la société, où l’individualité est subordonnée à des modèles prédéfinis et imposés par les médias.
Un mouton en peluche posé sur une table à côté de la télévision renforce cette analogie, rappelant que les masses, souvent représentées par des moutons, sont facilement manipulables et susceptibles de suivre les courants dominants sans réflexion critique. La table en bois, au design classique, contraste avec la modernité de la télévision, soulignant l’intersection entre les valeurs anciennes et les technologies modernes.
Enfin, le paquet de cigarettes Gitanes placé sur la table, un symbole de rébellion et de non-conformité dans l’imaginaire collectif, devient ici un artefact ironique, évoquant une rébellion qui, à l’ère de la télévision de masse et du clonage, semble dérisoire et vain.
“Hello Dolly TV” est une œuvre riche en symboles, qui utilise l’humour noir et le détournement d’objets pour offrir une critique cinglante de la société contemporaine. Stellest interroge la capacité des médias à façonner les esprits et à uniformiser les comportements, tout en anticipant un futur où la technologie pourrait déshumaniser l’individu en le transformant en simple récepteur passif d’informations. Cette sculpture, à la fois ludique et inquiétante, nous invite à réfléchir sur notre place dans un monde de plus en plus dominé par les machines et les images.
Green Babies Machine
La sculpture “La machine à faire des bébés verts” de Patrice Stellest est une œuvre qui oscille entre l’absurde et le prophétique, un objet artistique qui se veut à la fois critique et utopique. Inspirée par un moment anodin — la vision d’un vibromasseur devant un supermarché exotique — cette création prend forme dans l’imaginaire de l’artiste comme une réponse ironique et provocatrice à la crise écologique mondiale.
Cette machine, fruit d’une collaboration avec Martin Buller et Markus Odermatt, tous deux dotés d’un savoir-faire technique hérité des maîtres de la mécanique suisse, se veut un symbole de l’industrialisation réorientée vers un objectif écologique. Assemblée avec des matériaux hétéroclites, la sculpture évoque des mécanismes à la fois rudimentaires et complexes, rappelant les œuvres cinétiques de Jean Tinguely, mentor spirituel de l’un des collaborateurs. Les références à Tinguely sont palpables dans la structure même de l’œuvre, qui semble fragile, brinquebalante, mais paradoxalement fonctionnelle dans son absurdité.
Les éléments qui composent “La machine à faire des bébés verts” — une roue, une cloche, des cornes stylisées et un objet phallique — sont des objets du quotidien détournés de leur usage initial pour devenir les rouages d’une machine fantastique. Cette machine, dans l’esprit de Stellest, est capable de produire des “bébés verts”, métaphore pour une génération future éco-responsable, condition sine qua non pour la survie de la planète.
L’absurdité apparente de l’œuvre masque une réflexion plus profonde sur l’industrialisation incontrôlée et ses conséquences. Le choix des éléments et leur agencement créent une tension entre l’humour et la gravité, entre le jeu et l’avertissement. Stellest joue ici avec les contrastes, créant un décalage entre l’aspect ludique de la sculpture et le sérieux de son message écologique. Le processus de création, mêlant hasard, rencontre fortuite et collaboration, reflète l’approche de Stellest pour qui l’art doit être une aventure collective, ouverte à l’imprévu et à l’interdisciplinarité.
En somme, “La machine à faire des bébés verts” n’est pas seulement une sculpture; c’est une satire mordante de notre époque, un manifeste pour un “baby boom écologique” qui pourrait redonner à la planète une chance de survie. En canalisant son humour, son sens du détournement, et sa passion pour les mécanismes, Stellest livre une œuvre qui pousse à réfléchir sur l’avenir de notre monde tout en s’en moquant avec tendresse.
Cette machine, fruit d’une collaboration avec Martin Buller et Markus Odermatt, tous deux dotés d’un savoir-faire technique hérité des maîtres de la mécanique suisse, se veut un symbole de l’industrialisation réorientée vers un objectif écologique. Assemblée avec des matériaux hétéroclites, la sculpture évoque des mécanismes à la fois rudimentaires et complexes, rappelant les œuvres cinétiques de Jean Tinguely, mentor spirituel de l’un des collaborateurs. Les références à Tinguely sont palpables dans la structure même de l’œuvre, qui semble fragile, brinquebalante, mais paradoxalement fonctionnelle dans son absurdité.
Les éléments qui composent “La machine à faire des bébés verts” — une roue, une cloche, des cornes stylisées et un objet phallique — sont des objets du quotidien détournés de leur usage initial pour devenir les rouages d’une machine fantastique. Cette machine, dans l’esprit de Stellest, est capable de produire des “bébés verts”, métaphore pour une génération future éco-responsable, condition sine qua non pour la survie de la planète.
L’absurdité apparente de l’œuvre masque une réflexion plus profonde sur l’industrialisation incontrôlée et ses conséquences. Le choix des éléments et leur agencement créent une tension entre l’humour et la gravité, entre le jeu et l’avertissement. Stellest joue ici avec les contrastes, créant un décalage entre l’aspect ludique de la sculpture et le sérieux de son message écologique. Le processus de création, mêlant hasard, rencontre fortuite et collaboration, reflète l’approche de Stellest pour qui l’art doit être une aventure collective, ouverte à l’imprévu et à l’interdisciplinarité.
En somme, “La machine à faire des bébés verts” n’est pas seulement une sculpture; c’est une satire mordante de notre époque, un manifeste pour un “baby boom écologique” qui pourrait redonner à la planète une chance de survie. En canalisant son humour, son sens du détournement, et sa passion pour les mécanismes, Stellest livre une œuvre qui pousse à réfléchir sur l’avenir de notre monde tout en s’en moquant avec tendresse.
Starman
“Starman” de Patrice Stellest est bien plus qu’une simple sculpture; c’est une allégorie puissante de la connexion profonde entre la terre, le ciel, et l’humanité. Se dressant fièrement avec sa silhouette élancée, les bras tendus vers le ciel, le Starman incarne la médiation entre l’univers et notre planète. Ce personnage, avec sa tête en forme d’étoile, représente le soleil, source de toute vie et symbole d’une connaissance universelle et éclatante. Cette étoile, bien plus qu’un ornement, est un rappel constant de notre lien intrinsèque avec le cosmos.
Au-delà de sa forme iconique, “Starman” est une figure cosmique qui capte l’énergie de l’univers pour la rediriger vers la terre. Les panneaux solaires que porte le Starman sur ses épaules absorbent l’énergie solaire, une ressource renouvelable et vitale, pour la redistribuer sur terre. Ce geste, en apparence simple, est en réalité une métaphore puissante de l’acupuncture universelle, une pratique imaginaire où l’énergie cosmique est canalisée pour guérir et rééquilibrer notre écosystème terrestre.
Le cœur du Starman, qui s’illumine en vert, est le centre névralgique de la sculpture. Ce cœur vibrant symbolise la vie, la régénération, et la sagesse des premiers peuples, qui ont toujours vécu en harmonie avec la nature. Cette lumière verte est un rappel de la sagesse ancestrale, souvent oubliée, qui est pourtant essentielle pour restaurer l’harmonie entre l’humanité et la nature.
La simplicité formelle de “Starman” est un hommage à Costa Coulantianos, maître sculpteur grec et mentor de Stellest. Coulantianos, reconnu pour ses œuvres monumentales et épurées, a transmis à Stellest l’art de créer des formes universelles, accessibles et profondes. Les lignes fluides et dynamiques du Starman, bien qu’elles soient simples, véhiculent un message complexe d’interconnexion et de continuité entre le ciel et la terre. Cette esthétique épurée permet à l’œuvre de toucher un large public tout en invitant à une réflexion profonde sur notre place dans l’univers.
Les Starman, créés par Stellest au début des années 80, sont des figures emblématiques de son œuvre. Ces extraterrestres bienveillants, avec leurs têtes en forme d’étoile, ont pour mission de débarrasser la Terre de la violence et de la pollution. Ils représentent une conscience supérieure veillant sur notre planète, incarnant une force protectrice et bienveillante. En 2010, Stellest a mis en scène ces personnages dans son court-métrage “Stellest Genesis”, qui a été primé à travers le monde. Ce film a permis de populariser davantage les Starman et de renforcer leur symbolique en tant qu’ambassadeurs d’une nouvelle ère de conscience écologique.
Le choix du nom “Starman” est aussi un hommage à David Bowie, dont la chanson éponyme évoque une figure mystique venue des étoiles, porteuse d’un message d’espoir et de transformation. En adoptant ce nom, Stellest tisse un lien entre la musique, l’art, et la science-fiction, intégrant son œuvre dans une continuité culturelle où l’art devient un vecteur de changement social et spirituel.
“Starman” n’est pas seulement une sculpture, mais un appel à l’humanité pour qu’elle se reconnecte à ses racines naturelles et se souvienne que sa survie dépend de sa capacité à vivre en harmonie avec l’univers. À travers cette œuvre, Stellest rappelle à chacun que nous sommes tous connectés et que chaque geste, chaque action, compte dans la préservation de notre planète. Par son esthétique, sa spiritualité et son engagement écologique, “Starman” se présente comme une œuvre majeure, un jalon dans la quête de Stellest pour un art qui dépasse la simple contemplation pour devenir un moteur de transformation et de réflexion.
Au-delà de sa forme iconique, “Starman” est une figure cosmique qui capte l’énergie de l’univers pour la rediriger vers la terre. Les panneaux solaires que porte le Starman sur ses épaules absorbent l’énergie solaire, une ressource renouvelable et vitale, pour la redistribuer sur terre. Ce geste, en apparence simple, est en réalité une métaphore puissante de l’acupuncture universelle, une pratique imaginaire où l’énergie cosmique est canalisée pour guérir et rééquilibrer notre écosystème terrestre.
Le cœur du Starman, qui s’illumine en vert, est le centre névralgique de la sculpture. Ce cœur vibrant symbolise la vie, la régénération, et la sagesse des premiers peuples, qui ont toujours vécu en harmonie avec la nature. Cette lumière verte est un rappel de la sagesse ancestrale, souvent oubliée, qui est pourtant essentielle pour restaurer l’harmonie entre l’humanité et la nature.
La simplicité formelle de “Starman” est un hommage à Costa Coulantianos, maître sculpteur grec et mentor de Stellest. Coulantianos, reconnu pour ses œuvres monumentales et épurées, a transmis à Stellest l’art de créer des formes universelles, accessibles et profondes. Les lignes fluides et dynamiques du Starman, bien qu’elles soient simples, véhiculent un message complexe d’interconnexion et de continuité entre le ciel et la terre. Cette esthétique épurée permet à l’œuvre de toucher un large public tout en invitant à une réflexion profonde sur notre place dans l’univers.
Les Starman, créés par Stellest au début des années 80, sont des figures emblématiques de son œuvre. Ces extraterrestres bienveillants, avec leurs têtes en forme d’étoile, ont pour mission de débarrasser la Terre de la violence et de la pollution. Ils représentent une conscience supérieure veillant sur notre planète, incarnant une force protectrice et bienveillante. En 2010, Stellest a mis en scène ces personnages dans son court-métrage “Stellest Genesis”, qui a été primé à travers le monde. Ce film a permis de populariser davantage les Starman et de renforcer leur symbolique en tant qu’ambassadeurs d’une nouvelle ère de conscience écologique.
Le choix du nom “Starman” est aussi un hommage à David Bowie, dont la chanson éponyme évoque une figure mystique venue des étoiles, porteuse d’un message d’espoir et de transformation. En adoptant ce nom, Stellest tisse un lien entre la musique, l’art, et la science-fiction, intégrant son œuvre dans une continuité culturelle où l’art devient un vecteur de changement social et spirituel.
“Starman” n’est pas seulement une sculpture, mais un appel à l’humanité pour qu’elle se reconnecte à ses racines naturelles et se souvienne que sa survie dépend de sa capacité à vivre en harmonie avec l’univers. À travers cette œuvre, Stellest rappelle à chacun que nous sommes tous connectés et que chaque geste, chaque action, compte dans la préservation de notre planète. Par son esthétique, sa spiritualité et son engagement écologique, “Starman” se présente comme une œuvre majeure, un jalon dans la quête de Stellest pour un art qui dépasse la simple contemplation pour devenir un moteur de transformation et de réflexion.
Weather Clock
“Weather Clock” de Patrice Stellest incarne un équilibre subtil entre art et technologie, conçu comme un mécanisme de vigilance environnementale et de sensibilisation au réchauffement climatique. Cette sculpture monumentale, tout en étant d’une simplicité formelle saisissante, s’impose comme un éloquent symbole de notre relation fragilisée avec la nature. Ses formes fluides et épurées évoquent des sculptures emblématiques du modernisme, rappelant des influences telles que celles de Constantin Brâncuși, où la forme pure et abstraite devient porteuse de sens universel. Mais au-delà de l’esthétique, “Weather Clock” est une œuvre profondément interactive, engageant les spectateurs et les environnements dans lesquels elle est installée.
Le cœur conceptuel de la sculpture repose sur une interaction constante avec le climat. “Weather Clock”, à travers son pendule connecté à un réseau mondial de bases de données météorologiques, agit comme une sentinelle écologique. Le pendule, que l’on voit suspendu en gros plan, incarne à la fois la délicatesse et l’instabilité de l’équilibre climatique. Tant que les températures restent conformes aux moyennes saisonnières, il oscille paisiblement, baigné d’une lueur verte, symbole de la nature dans son état équilibré.
Cette oscillation, simple en apparence, révèle la résonance continue entre l’univers et la terre, un dialogue silencieux entre l’homme et les forces naturelles que “Weather Clock” amplifie.
Cependant, cette harmonie est fragile. Lorsqu’une anomalie climatique survient — des températures dépassant les normales saisonnières —, le pendule cesse de se balancer. Cette immobilisation marque une rupture symbolique avec l’équilibre naturel, alors que le vert lumineux devient rouge, signal d’alarme visuel et poétique qui engage immédiatement le spectateur. Cet arrêt soudain et ce changement de lumière ne sont pas seulement des données factuelles, mais un message universel sur la nécessité d’une action immédiate contre le réchauffement climatique.
Chaque jour à 20h, “Weather Clock” délivre un bilan quotidien. Si les températures sont restées conformes aux moyennes, un rayon laser vert éclatant surgit du sommet de la sculpture, projetant dans le ciel une lumière de vie, d’espoir et de continuité. En revanche, si la température a excédé les seuils normaux, c’est un rayon rouge qui fend le ciel, une marque visuelle frappante du dérèglement climatique.
Ce jeu de lumière fait de l’œuvre une horloge cosmique et écologique, rappelant à l’humanité que le temps presse, que les ressources s’épuisent et que l’action est urgente. Ce nom même, “Weather Clock”, résonne comme une urgence, où chaque seconde compte.
Dans un geste en cohérence totale avec son engagement pour un art avec la nature, Stellest a doté cette sculpture de panneaux solaires, intégrant ainsi une dimension durable et éthique à sa création. “Weather Clock” se nourrit des rayons du soleil, cette même source d’énergie qu’elle surveille, renforçant encore l’unité entre l’art, la science et l’environnement. Cette autosuffisance énergétique est un rappel que des solutions existent et que la technologie, lorsqu’elle est utilisée avec sagesse, peut harmoniser les relations entre l’homme et la planète.
Mais plus qu’une simple sculpture, “Weather Clock” incarne le concept d’acupuncture universelle cher à Stellest. Placée dans des villes ou des villages, cette sculpture devient un marqueur visuel, un gardien silencieux, interpellant directement les passants sur l’urgence écologique. Chaque “Weather Clock” est un point d’énergie, un signal constant que l’art peut être un vecteur de conscience collective. Dans son élégance formelle et sa complexité technologique, l’œuvre révèle que le temps n’est pas infini et que notre survie dépend de notre capacité à respecter et préserver cet équilibre fragile.
Ainsi, “Weather Clock” de Stellest est à la fois un objet de contemplation et d’action, une œuvre où la beauté visuelle se conjugue avec une mission environnementale claire. Par sa conception sophistiquée et son symbolisme, elle devient un monument intemporel, où l’art et la technologie s’unissent pour éveiller les consciences et rappeler, à chaque oscillation, la précarité de notre environnement et l’urgence de le protéger.
Le cœur conceptuel de la sculpture repose sur une interaction constante avec le climat. “Weather Clock”, à travers son pendule connecté à un réseau mondial de bases de données météorologiques, agit comme une sentinelle écologique. Le pendule, que l’on voit suspendu en gros plan, incarne à la fois la délicatesse et l’instabilité de l’équilibre climatique. Tant que les températures restent conformes aux moyennes saisonnières, il oscille paisiblement, baigné d’une lueur verte, symbole de la nature dans son état équilibré.
Cette oscillation, simple en apparence, révèle la résonance continue entre l’univers et la terre, un dialogue silencieux entre l’homme et les forces naturelles que “Weather Clock” amplifie.
Cependant, cette harmonie est fragile. Lorsqu’une anomalie climatique survient — des températures dépassant les normales saisonnières —, le pendule cesse de se balancer. Cette immobilisation marque une rupture symbolique avec l’équilibre naturel, alors que le vert lumineux devient rouge, signal d’alarme visuel et poétique qui engage immédiatement le spectateur. Cet arrêt soudain et ce changement de lumière ne sont pas seulement des données factuelles, mais un message universel sur la nécessité d’une action immédiate contre le réchauffement climatique.
Chaque jour à 20h, “Weather Clock” délivre un bilan quotidien. Si les températures sont restées conformes aux moyennes, un rayon laser vert éclatant surgit du sommet de la sculpture, projetant dans le ciel une lumière de vie, d’espoir et de continuité. En revanche, si la température a excédé les seuils normaux, c’est un rayon rouge qui fend le ciel, une marque visuelle frappante du dérèglement climatique.
Ce jeu de lumière fait de l’œuvre une horloge cosmique et écologique, rappelant à l’humanité que le temps presse, que les ressources s’épuisent et que l’action est urgente. Ce nom même, “Weather Clock”, résonne comme une urgence, où chaque seconde compte.
Dans un geste en cohérence totale avec son engagement pour un art avec la nature, Stellest a doté cette sculpture de panneaux solaires, intégrant ainsi une dimension durable et éthique à sa création. “Weather Clock” se nourrit des rayons du soleil, cette même source d’énergie qu’elle surveille, renforçant encore l’unité entre l’art, la science et l’environnement. Cette autosuffisance énergétique est un rappel que des solutions existent et que la technologie, lorsqu’elle est utilisée avec sagesse, peut harmoniser les relations entre l’homme et la planète.
Mais plus qu’une simple sculpture, “Weather Clock” incarne le concept d’acupuncture universelle cher à Stellest. Placée dans des villes ou des villages, cette sculpture devient un marqueur visuel, un gardien silencieux, interpellant directement les passants sur l’urgence écologique. Chaque “Weather Clock” est un point d’énergie, un signal constant que l’art peut être un vecteur de conscience collective. Dans son élégance formelle et sa complexité technologique, l’œuvre révèle que le temps n’est pas infini et que notre survie dépend de notre capacité à respecter et préserver cet équilibre fragile.
Ainsi, “Weather Clock” de Stellest est à la fois un objet de contemplation et d’action, une œuvre où la beauté visuelle se conjugue avec une mission environnementale claire. Par sa conception sophistiquée et son symbolisme, elle devient un monument intemporel, où l’art et la technologie s’unissent pour éveiller les consciences et rappeler, à chaque oscillation, la précarité de notre environnement et l’urgence de le protéger.