Quelques milliers de dessins et peintures plus tard, il est certainement difficile de se retourner sur une carrière bien remplie. J’ai donc choisi d’exposer ici une pincée des œuvres les plus représentatives de mes différentes périodes créatives.
Cosmic Cobalt Wind Horse with Messenger of Peace
Dans « Cosmic Cobalt Wind Horse with Messenger of Peace, » Patrice Stellest nous transporte dans un univers onirique et mystique, où le symbolisme et la beauté visuelle se mêlent pour créer une œuvre profondément évocatrice. Cette peinture, imprégnée d’une atmosphère cosmique, dépeint un cheval majestueux, le « Wind Horse, » aux teintes cobaltées, accompagné d’une figure éthérée, le « Messenger of Peace. »
Le cheval, au corps translucide et scintillant, semble glisser à travers l’espace infini, ses crins et sa queue se déployant en formes fluides rappelant des vagues. Son apparence est marquée par des motifs organiques et des nuances de bleu et de violet, qui évoquent les courants d’une énergie cosmique. Le cheval incarne la liberté et la puissance, tandis que sa couleur cobalt symbolise le mystère et l’inconnu de l’univers.
La figure qui l’accompagne, le « Messenger of Peace, » est représentée dans une posture aérienne, ses bras étendus vers l’avant comme pour offrir ou recevoir quelque chose d’invisible. Son corps, stylisé et délimité par des lignes fluides, semble fusionner avec le cheval, créant une image d’unité et de symbiose. Cette figure noire, contrastant avec le cheval lumineux, porte un message de paix, un appel à l’harmonie et à l’équilibre dans le vaste cosmos.
L’arrière-plan de l’œuvre est parsemé de motifs célestes, notamment des étoiles et des planètes, qui ajoutent à l’ambiance mystique et transcendantale de la scène. La palette de couleurs, dominée par des nuances de bleu, de noir et de violet, crée une atmosphère sereine et contemplative, accentuée par des touches de lumière douce qui illuminent les contours des personnages.
Les éléments de la composition sont liés par des rubans et des courbes délicates, symbolisant le flux incessant de l’énergie et du mouvement dans l’univers. Ces lignes fluides apportent une dynamique à l’œuvre, renforçant l’idée de voyage et de transformation.
« Cosmic Cobalt Wind Horse with Messenger of Peace » est une exploration poétique du voyage spirituel et de la quête de paix intérieure. Stellest utilise les symboles du cheval et du messager pour représenter des thèmes universels de liberté, de sagesse et de réconciliation. À travers cette œuvre, l’artiste invite le spectateur à réfléchir sur le rôle de la paix dans notre monde et sur la manière dont nous pouvons tous contribuer à un équilibre cosmique harmonieux.
Le cheval, au corps translucide et scintillant, semble glisser à travers l’espace infini, ses crins et sa queue se déployant en formes fluides rappelant des vagues. Son apparence est marquée par des motifs organiques et des nuances de bleu et de violet, qui évoquent les courants d’une énergie cosmique. Le cheval incarne la liberté et la puissance, tandis que sa couleur cobalt symbolise le mystère et l’inconnu de l’univers.
La figure qui l’accompagne, le « Messenger of Peace, » est représentée dans une posture aérienne, ses bras étendus vers l’avant comme pour offrir ou recevoir quelque chose d’invisible. Son corps, stylisé et délimité par des lignes fluides, semble fusionner avec le cheval, créant une image d’unité et de symbiose. Cette figure noire, contrastant avec le cheval lumineux, porte un message de paix, un appel à l’harmonie et à l’équilibre dans le vaste cosmos.
L’arrière-plan de l’œuvre est parsemé de motifs célestes, notamment des étoiles et des planètes, qui ajoutent à l’ambiance mystique et transcendantale de la scène. La palette de couleurs, dominée par des nuances de bleu, de noir et de violet, crée une atmosphère sereine et contemplative, accentuée par des touches de lumière douce qui illuminent les contours des personnages.
Les éléments de la composition sont liés par des rubans et des courbes délicates, symbolisant le flux incessant de l’énergie et du mouvement dans l’univers. Ces lignes fluides apportent une dynamique à l’œuvre, renforçant l’idée de voyage et de transformation.
« Cosmic Cobalt Wind Horse with Messenger of Peace » est une exploration poétique du voyage spirituel et de la quête de paix intérieure. Stellest utilise les symboles du cheval et du messager pour représenter des thèmes universels de liberté, de sagesse et de réconciliation. À travers cette œuvre, l’artiste invite le spectateur à réfléchir sur le rôle de la paix dans notre monde et sur la manière dont nous pouvons tous contribuer à un équilibre cosmique harmonieux.
Le semeur d’Artenay
Dans « Le semeur d’Artenay, » Patrice Stellest nous offre une vision captivante et allégorique, ancrée dans la petite commune d’Artenay en France, où l’artiste a vécu. Cette œuvre explore la figure du semeur, un symbole traditionnel de fertilité et de renouveau, et lui confère une dimension futuriste et critique. Le tableau juxtapose l’acte ancestral de semer avec une réflexion sur l’impact de l’humanité sur la nature.
Le personnage central, le semeur, est représenté dans une pose dynamique, projetant des graines avec un geste large et généreux. Il est vêtu d’un costume stylisé, aux formes géométriques et anguleuses, qui suggère une fusion entre l’homme et la machine, évoquant une esthétique futuriste. Les teintes métalliques et les reflets lumineux sur son costume accentuent cette impression d’un être à la fois humain et technologique.
Le semeur porte un large chapeau qui semble flotter au-dessus de sa tête, ajoutant une touche de mystère et de majesté à sa silhouette. Son visage, partiellement masqué par l’ombre, laisse transparaître une expression de concentration et de gravité. La composition est dominée par des couleurs chaudes, avec un fond brun terreux, rappelant la terre d’Artenay et le lien profond entre l’homme et le sol.
Un élément crucial de cette œuvre est la présence d’une graine marquée d’une rayure rouge, symbolisant une vision sombre et critique de l’avenir. Cette graine corrompue, différente des autres, représente la menace de la manipulation génétique et de la contamination par l’homme. Elle est un avertissement sur les dangers potentiels de l’intervention humaine dans les processus naturels, évoquant des préoccupations écologiques et éthiques.
Les lignes et les formes de l’œuvre sont fluides et dynamiques, créant un sentiment de mouvement continu. La lumière dorée qui émane de la main du semeur et des graines semble irradier, symbolisant la puissance de la vie et la potentialité de chaque graine. Cependant, la présence de la graine rouge introduit une note dissonante, rappelant que l’acte de semer, autrefois symbole d’espoir et de renouveau, peut désormais être entaché par des erreurs et des abus humains.
« Le semeur d’Artenay » est ainsi une réflexion poétique et critique sur l’intersection entre tradition et modernité, nature et technologie. À travers cette œuvre, Stellest interroge le spectateur sur la responsabilité humaine face à la terre et sur les conséquences de nos choix collectifs. C’est une célébration de la nature et un appel à la vigilance et à la réflexion sur notre rôle dans le façonnement de l’avenir.
Le personnage central, le semeur, est représenté dans une pose dynamique, projetant des graines avec un geste large et généreux. Il est vêtu d’un costume stylisé, aux formes géométriques et anguleuses, qui suggère une fusion entre l’homme et la machine, évoquant une esthétique futuriste. Les teintes métalliques et les reflets lumineux sur son costume accentuent cette impression d’un être à la fois humain et technologique.
Le semeur porte un large chapeau qui semble flotter au-dessus de sa tête, ajoutant une touche de mystère et de majesté à sa silhouette. Son visage, partiellement masqué par l’ombre, laisse transparaître une expression de concentration et de gravité. La composition est dominée par des couleurs chaudes, avec un fond brun terreux, rappelant la terre d’Artenay et le lien profond entre l’homme et le sol.
Un élément crucial de cette œuvre est la présence d’une graine marquée d’une rayure rouge, symbolisant une vision sombre et critique de l’avenir. Cette graine corrompue, différente des autres, représente la menace de la manipulation génétique et de la contamination par l’homme. Elle est un avertissement sur les dangers potentiels de l’intervention humaine dans les processus naturels, évoquant des préoccupations écologiques et éthiques.
Les lignes et les formes de l’œuvre sont fluides et dynamiques, créant un sentiment de mouvement continu. La lumière dorée qui émane de la main du semeur et des graines semble irradier, symbolisant la puissance de la vie et la potentialité de chaque graine. Cependant, la présence de la graine rouge introduit une note dissonante, rappelant que l’acte de semer, autrefois symbole d’espoir et de renouveau, peut désormais être entaché par des erreurs et des abus humains.
« Le semeur d’Artenay » est ainsi une réflexion poétique et critique sur l’intersection entre tradition et modernité, nature et technologie. À travers cette œuvre, Stellest interroge le spectateur sur la responsabilité humaine face à la terre et sur les conséquences de nos choix collectifs. C’est une célébration de la nature et un appel à la vigilance et à la réflexion sur notre rôle dans le façonnement de l’avenir.
Cosmic Leda
Dans l’œuvre « Cosmic Leda, » Patrice Stellest réinterprète la figure mythologique de Léda, mère des célèbres Castor et Pollux, ainsi que de la magnifique Hélène de Troie. Ce tableau surréaliste et expressif mêle des éléments classiques à une vision contemporaine, explorant la dualité entre l’humain et le divin, entre l’universel et l’intime.
La figure centrale, représentant Léda, est entourée de formes fluides et dynamiques, créant une composition qui évoque le mouvement perpétuel de l’univers. Son visage est délicatement ciselé, avec des traits expressifs et légèrement asymétriques, suggérant à la fois la beauté et la complexité de son existence mythologique. Ses yeux captivants, soulignés par des cils longs et fins, semblent percer le voile de la réalité pour contempler l’infini.
Les couleurs dominantes de l’œuvre oscillent entre des nuances de bleu, de gris et de violet, créant une atmosphère éthérée qui évoque le cosmos. Des éclats de lumière jaune et blanche illuminent subtilement certains éléments, accentuant le caractère sacré et transcendantal de la scène. La lumière, diffusée avec douceur, semble émaner de la figure elle-même, symbolisant sa nature divine et mystique.
Les lignes courbes et enveloppantes qui entourent Léda peuvent être interprétées comme des symboles de protection ou d’énergie cosmique. Ces formes abstraites créent une sensation de profondeur et de mouvement, invitant le spectateur à une exploration visuelle et spirituelle. L’ensemble de la composition, avec ses contours flous et ses transitions de couleurs harmonieuses, crée une impression de rêve éveillé, où le spectateur est invité à méditer sur les mystères de l’existence.
« Cosmic Leida » est une célébration de la féminité et de la puissance créatrice. En associant la mythologie grecque à une esthétique moderne et cosmique, Stellest transcende les époques et les cultures, offrant une vision unique de l’unité entre l’humain et le divin. Cette œuvre incarne une quête de compréhension et de connexion avec le grand tout, où chaque détail invite à une contemplation profonde et poétique.
La figure centrale, représentant Léda, est entourée de formes fluides et dynamiques, créant une composition qui évoque le mouvement perpétuel de l’univers. Son visage est délicatement ciselé, avec des traits expressifs et légèrement asymétriques, suggérant à la fois la beauté et la complexité de son existence mythologique. Ses yeux captivants, soulignés par des cils longs et fins, semblent percer le voile de la réalité pour contempler l’infini.
Les couleurs dominantes de l’œuvre oscillent entre des nuances de bleu, de gris et de violet, créant une atmosphère éthérée qui évoque le cosmos. Des éclats de lumière jaune et blanche illuminent subtilement certains éléments, accentuant le caractère sacré et transcendantal de la scène. La lumière, diffusée avec douceur, semble émaner de la figure elle-même, symbolisant sa nature divine et mystique.
Les lignes courbes et enveloppantes qui entourent Léda peuvent être interprétées comme des symboles de protection ou d’énergie cosmique. Ces formes abstraites créent une sensation de profondeur et de mouvement, invitant le spectateur à une exploration visuelle et spirituelle. L’ensemble de la composition, avec ses contours flous et ses transitions de couleurs harmonieuses, crée une impression de rêve éveillé, où le spectateur est invité à méditer sur les mystères de l’existence.
« Cosmic Leida » est une célébration de la féminité et de la puissance créatrice. En associant la mythologie grecque à une esthétique moderne et cosmique, Stellest transcende les époques et les cultures, offrant une vision unique de l’unité entre l’humain et le divin. Cette œuvre incarne une quête de compréhension et de connexion avec le grand tout, où chaque détail invite à une contemplation profonde et poétique.
Le Câlin
« Le Câlin, » une œuvre captivante de Patrice Stellest, incarne l’intimité et la connexion humaine à travers une composition vibrante et stylisée. Cette peinture, qui semble presque danser sur la toile, dépeint deux figures abstraites fusionnées dans une étreinte. Les personnages, représentés de manière non conventionnelle, sont enveloppés dans une symphonie de lignes et de couleurs, créant une atmosphère à la fois dynamique et sereine.
La figure de gauche, peinte en noir avec des touches subtiles de couleurs vives, contraste fortement avec la figure de droite, qui est plus claire, presque diaphane, avec des nuances de pastel. Cette dichotomie visuelle symbolise peut-être la complémentarité des opposés ou l’union de deux forces distinctes. Leurs visages sont simplifiés, sans traits détaillés, ce qui universalise leur étreinte et permet aux spectateurs de projeter leurs propres émotions et histoires dans l’œuvre.
Les contours des corps sont fluides et gracieux, rappelant le mouvement de l’eau ou des courbes organiques. Les lignes qui les entourent et les traversent créent une sensation de mouvement et d’énergie, évoquant l’idée que l’amour et l’affection transcendent le statique. Ces lignes ne sont pas simplement des contours; elles sont des vecteurs d’émotion, guidant l’œil à travers la toile et racontant une histoire de connexion profonde.
Le fond de l’œuvre est composé de teintes chaudes, mêlées à des bleus et des rouges, suggérant une atmosphère à la fois intime et vaste. Les nuances de couleurs se mélangent harmonieusement, créant une ambiance enveloppante qui accentue le thème central de l’étreinte. Il y a une subtilité dans l’utilisation de la lumière et de l’ombre, qui ajoute de la profondeur et du mystère à l’ensemble.
« Le Câlin » est une exploration de l’intimité humaine, capturant un moment de tendresse et de connexion. À travers cette œuvre, Stellest nous invite à réfléchir sur les forces qui nous unissent, malgré nos différences. Il s’agit d’une célébration de l’amour universel et de la compréhension mutuelle, où chaque ligne et chaque couleur contribue à une symphonie visuelle riche en sens et en émotion.
La figure de gauche, peinte en noir avec des touches subtiles de couleurs vives, contraste fortement avec la figure de droite, qui est plus claire, presque diaphane, avec des nuances de pastel. Cette dichotomie visuelle symbolise peut-être la complémentarité des opposés ou l’union de deux forces distinctes. Leurs visages sont simplifiés, sans traits détaillés, ce qui universalise leur étreinte et permet aux spectateurs de projeter leurs propres émotions et histoires dans l’œuvre.
Les contours des corps sont fluides et gracieux, rappelant le mouvement de l’eau ou des courbes organiques. Les lignes qui les entourent et les traversent créent une sensation de mouvement et d’énergie, évoquant l’idée que l’amour et l’affection transcendent le statique. Ces lignes ne sont pas simplement des contours; elles sont des vecteurs d’émotion, guidant l’œil à travers la toile et racontant une histoire de connexion profonde.
Le fond de l’œuvre est composé de teintes chaudes, mêlées à des bleus et des rouges, suggérant une atmosphère à la fois intime et vaste. Les nuances de couleurs se mélangent harmonieusement, créant une ambiance enveloppante qui accentue le thème central de l’étreinte. Il y a une subtilité dans l’utilisation de la lumière et de l’ombre, qui ajoute de la profondeur et du mystère à l’ensemble.
« Le Câlin » est une exploration de l’intimité humaine, capturant un moment de tendresse et de connexion. À travers cette œuvre, Stellest nous invite à réfléchir sur les forces qui nous unissent, malgré nos différences. Il s’agit d’une célébration de l’amour universel et de la compréhension mutuelle, où chaque ligne et chaque couleur contribue à une symphonie visuelle riche en sens et en émotion.
Don Quichotte Cosmique
L’œuvre « Don Quichotte Cosmique » de Patrice Stellest se présente comme un dialogue visuel entre l’histoire et la contemporanéité, où le passé et le présent se rencontrent dans une danse de formes et de symboles.
Peinte sur des documents royaux datant d’avant la Révolution française, l’œuvre impose d’emblée une tension entre la fragilité de l’histoire et la vitalité de l’expression artistique contemporaine. Ces parchemins, témoins silencieux d’une époque révolue, deviennent ici la toile de fond d’une exploration cosmique et intemporelle, incarnée par la figure du Don Quichotte. Le choix de ces documents n’est pas anodin : ils rappellent la noblesse, les idéaux et les rêves d’un monde ancien, tout en soulignant la persistance de ces concepts à travers le prisme de l’art moderne.
Stellest nous propose un Don Quichotte dématérialisé, transcendant les limites de la simple représentation pour devenir une entité cosmique. Les traits sont fluides, évoquant un mouvement perpétuel, une quête sans fin à travers les étoiles et les galaxies. Les cercles et les formes géométriques qui ponctuent l’œuvre rappellent les orbites planétaires, les cycles éternels de la vie et du cosmos, suggérant une quête non seulement terrestre, mais aussi universelle.
Les couleurs, bien que subtiles, renforcent cette dimension cosmique. Les tons bleutés et argentés évoquent le froid interstellaire, tandis que les touches de rouge attirent l’œil, comme des éclats d’énergie ou des balises dans l’infinité de l’espace. Ces éléments graphiques, inscrits dans la composition, dialoguent avec les lettres et les mots anciens, créant une interaction entre le langage visuel et le langage textuel.
L’interprétation du Don Quichotte par Stellest dépasse la simple folie chevaleresque. Ici, le personnage devient une métaphore de l’humanité elle-même, en quête perpétuelle de sens dans un univers vaste et souvent incompréhensible. Les lignes qui traversent l’œuvre, parfois droites, parfois courbes, symbolisent à la fois les obstacles et les chemins empruntés dans cette quête existentielle.
Le choix de peindre sur des documents royaux ajoute une couche de signification : il s’agit d’une réappropriation de l’histoire, où l’artiste réinvente le passé pour mieux questionner le présent et le futur. Ces documents, autrefois symboles d’autorité et de pouvoir, sont ici désacralisés, transformés en support pour une réflexion plus profonde sur la condition humaine.
En somme, « Don Quichotte Cosmique » de Patrice Stellest est une œuvre qui interroge, fascine et transporte le spectateur. Elle réussit le pari de marier la tradition et la modernité, l’histoire et le mythe, pour créer une vision nouvelle et audacieuse de l’éternelle quête de l’homme face à l’infini.
Peinte sur des documents royaux datant d’avant la Révolution française, l’œuvre impose d’emblée une tension entre la fragilité de l’histoire et la vitalité de l’expression artistique contemporaine. Ces parchemins, témoins silencieux d’une époque révolue, deviennent ici la toile de fond d’une exploration cosmique et intemporelle, incarnée par la figure du Don Quichotte. Le choix de ces documents n’est pas anodin : ils rappellent la noblesse, les idéaux et les rêves d’un monde ancien, tout en soulignant la persistance de ces concepts à travers le prisme de l’art moderne.
Stellest nous propose un Don Quichotte dématérialisé, transcendant les limites de la simple représentation pour devenir une entité cosmique. Les traits sont fluides, évoquant un mouvement perpétuel, une quête sans fin à travers les étoiles et les galaxies. Les cercles et les formes géométriques qui ponctuent l’œuvre rappellent les orbites planétaires, les cycles éternels de la vie et du cosmos, suggérant une quête non seulement terrestre, mais aussi universelle.
Les couleurs, bien que subtiles, renforcent cette dimension cosmique. Les tons bleutés et argentés évoquent le froid interstellaire, tandis que les touches de rouge attirent l’œil, comme des éclats d’énergie ou des balises dans l’infinité de l’espace. Ces éléments graphiques, inscrits dans la composition, dialoguent avec les lettres et les mots anciens, créant une interaction entre le langage visuel et le langage textuel.
L’interprétation du Don Quichotte par Stellest dépasse la simple folie chevaleresque. Ici, le personnage devient une métaphore de l’humanité elle-même, en quête perpétuelle de sens dans un univers vaste et souvent incompréhensible. Les lignes qui traversent l’œuvre, parfois droites, parfois courbes, symbolisent à la fois les obstacles et les chemins empruntés dans cette quête existentielle.
Le choix de peindre sur des documents royaux ajoute une couche de signification : il s’agit d’une réappropriation de l’histoire, où l’artiste réinvente le passé pour mieux questionner le présent et le futur. Ces documents, autrefois symboles d’autorité et de pouvoir, sont ici désacralisés, transformés en support pour une réflexion plus profonde sur la condition humaine.
En somme, « Don Quichotte Cosmique » de Patrice Stellest est une œuvre qui interroge, fascine et transporte le spectateur. Elle réussit le pari de marier la tradition et la modernité, l’histoire et le mythe, pour créer une vision nouvelle et audacieuse de l’éternelle quête de l’homme face à l’infini.
Femme dormante
Dans « Femme dormante, » Patrice Stellest fusionne l’intemporalité de l’art avec la profondeur de l’histoire, en utilisant comme toile des actes notariés royaux antérieurs à la Révolution française. Cette œuvre, imprégnée de sérénité et de mystère, présente une figure féminine allongée, plongée dans un sommeil paisible. Le contraste entre la douceur de la scène et le support historique confère à l’œuvre une dimension méditative et poétique.
La femme, représentée avec des contours fluides et des teintes terreuses, semble se fondre dans le fond textuel de l’œuvre. Son corps, aux courbes délicates, est partiellement drapé, laissant entrevoir une sensualité discrète et naturelle. Sa pose, tranquille et abandonnée, évoque un moment de relâchement total, où le temps semble suspendu. La palette de couleurs, dominée par des nuances chaudes et douces, ajoute à l’atmosphère de quiétude qui émane de la composition.
Le support choisi par Stellest, ces documents anciens aux écritures manuscrites élégantes et aux encres fanées, apporte une profondeur supplémentaire à l’œuvre. Les mots et les phrases, presque illisibles par endroits, évoquent un passé lointain et mystérieux. Ils rappellent une époque révolue, marquée par des traditions et des institutions qui ont façonné l’histoire. La juxtaposition de l’image contemporaine et des textes historiques crée une tension entre le passé et le présent, invitant le spectateur à réfléchir sur la permanence et le changement.
Un élément notable de l’œuvre est la présence d’un petit animal, peut-être un chien ou un agneau, situé au pied de la femme. Cette créature, peinte avec une attention particulière aux détails, semble veiller sur la dormeuse, ajoutant une touche de tendresse et de protection à la scène. Le regard de l’animal, tourné vers la femme, crée un lien subtil entre les deux figures, renforçant l’idée de connexion et de sécurité.
« Femme dormante » est une œuvre qui interroge le rapport entre l’intimité personnelle et le poids de l’histoire collective. En utilisant des actes notariés royaux comme support, Stellest ancre sa création dans un contexte historique précis, tout en explorant des thèmes universels tels que la tranquillité, le rêve et la mémoire. Cette peinture, à la fois délicate et profonde, invite à une contemplation du passage du temps et des histoires que nous portons en nous, consciemment ou non. Elle est une ode à la beauté des moments éphémères et à la richesse des récits inscrits dans notre patrimoine culturel.
La femme, représentée avec des contours fluides et des teintes terreuses, semble se fondre dans le fond textuel de l’œuvre. Son corps, aux courbes délicates, est partiellement drapé, laissant entrevoir une sensualité discrète et naturelle. Sa pose, tranquille et abandonnée, évoque un moment de relâchement total, où le temps semble suspendu. La palette de couleurs, dominée par des nuances chaudes et douces, ajoute à l’atmosphère de quiétude qui émane de la composition.
Le support choisi par Stellest, ces documents anciens aux écritures manuscrites élégantes et aux encres fanées, apporte une profondeur supplémentaire à l’œuvre. Les mots et les phrases, presque illisibles par endroits, évoquent un passé lointain et mystérieux. Ils rappellent une époque révolue, marquée par des traditions et des institutions qui ont façonné l’histoire. La juxtaposition de l’image contemporaine et des textes historiques crée une tension entre le passé et le présent, invitant le spectateur à réfléchir sur la permanence et le changement.
Un élément notable de l’œuvre est la présence d’un petit animal, peut-être un chien ou un agneau, situé au pied de la femme. Cette créature, peinte avec une attention particulière aux détails, semble veiller sur la dormeuse, ajoutant une touche de tendresse et de protection à la scène. Le regard de l’animal, tourné vers la femme, crée un lien subtil entre les deux figures, renforçant l’idée de connexion et de sécurité.
« Femme dormante » est une œuvre qui interroge le rapport entre l’intimité personnelle et le poids de l’histoire collective. En utilisant des actes notariés royaux comme support, Stellest ancre sa création dans un contexte historique précis, tout en explorant des thèmes universels tels que la tranquillité, le rêve et la mémoire. Cette peinture, à la fois délicate et profonde, invite à une contemplation du passage du temps et des histoires que nous portons en nous, consciemment ou non. Elle est une ode à la beauté des moments éphémères et à la richesse des récits inscrits dans notre patrimoine culturel.
Princess Sleeping in a Lotus Flower
Dans l’œuvre « Princess Sleeping in a Lotus Flower, » Patrice Stellest immortalise un instant suspendu, une scène d’une beauté sereine et mystérieuse, peinte pour la princesse Caroline de Monaco.
Ici, une figure féminine, allongée dans le calme profond du sommeil, se love dans l’étreinte délicate des pétales d’un lotus, fleur sacrée symbole de pureté et de renaissance. À travers ces contours fluides et éthérés, Stellest fait apparaître une princesse en harmonie avec le monde naturel, plongée dans un rêve silencieux, comme protégée par les bras de la nature elle-même.
Les lignes gracieuses qui dessinent son corps se fondent subtilement avec les pétales du lotus, créant une unité presque mystique entre l’humain et la nature. Chaque coup de crayon semble respirer la douceur et la quiétude, tandis que la posture flottante de la princesse évoque un état de méditation profonde, un refuge loin des tumultes de la vie quotidienne. Le lotus, dans sa majesté protectrice, devient à la fois berceau et sanctuaire, incarnant la sérénité éternelle.
En arrière-plan, à peine esquissé, un autre symbole émerge : celui de l’éléphant. Fidèle à son attachement particulier à l’Afrique, la princesse Caroline trouve ici un écho, dessiné avec une simplicité élégante, rappelant son amour pour ce continent. Ce lien avec l’Afrique entre en résonance avec l’engagement de Stellest, dont l’installation « Stellephant » témoigne de son combat artistique pour la protection des éléphants.
Ainsi, à travers ce détail discret, l’œuvre dialogue subtilement avec l’univers engagé des deux figures, Caroline et Stellest, unies dans leur défense des êtres majestueux que sont les éléphants, symboles de sagesse et de mémoire.
L’arrière-plan reste discret, laissant tout l’espace nécessaire à cette union entre la princesse et la fleur, et l’ajout délicat de l’éléphant renforce la dimension spirituelle et engagée de l’œuvre. La palette douce et apaisante de Stellest évoque un monde où règne la paix intérieure, où la beauté naît de la simplicité.
« Princess Sleeping in a Lotus Flower » n’est pas seulement une ode à la beauté de la princesse, mais une célébration de la connexion profonde entre l’humain et la nature, entre rêve et réalité. À travers cette composition subtile et élégante, Stellest évoque des thèmes universels de renaissance et de paix, tout en rappelant avec délicatesse l’engagement pour la nature qui lie Caroline de Monaco et l’artiste, chacun à leur manière.
L’œuvre devient ainsi un hymne à la sérénité et à la protection du vivant, un rappel poétique de la fragilité et de la force de notre monde naturel.
Ici, une figure féminine, allongée dans le calme profond du sommeil, se love dans l’étreinte délicate des pétales d’un lotus, fleur sacrée symbole de pureté et de renaissance. À travers ces contours fluides et éthérés, Stellest fait apparaître une princesse en harmonie avec le monde naturel, plongée dans un rêve silencieux, comme protégée par les bras de la nature elle-même.
Les lignes gracieuses qui dessinent son corps se fondent subtilement avec les pétales du lotus, créant une unité presque mystique entre l’humain et la nature. Chaque coup de crayon semble respirer la douceur et la quiétude, tandis que la posture flottante de la princesse évoque un état de méditation profonde, un refuge loin des tumultes de la vie quotidienne. Le lotus, dans sa majesté protectrice, devient à la fois berceau et sanctuaire, incarnant la sérénité éternelle.
En arrière-plan, à peine esquissé, un autre symbole émerge : celui de l’éléphant. Fidèle à son attachement particulier à l’Afrique, la princesse Caroline trouve ici un écho, dessiné avec une simplicité élégante, rappelant son amour pour ce continent. Ce lien avec l’Afrique entre en résonance avec l’engagement de Stellest, dont l’installation « Stellephant » témoigne de son combat artistique pour la protection des éléphants.
Ainsi, à travers ce détail discret, l’œuvre dialogue subtilement avec l’univers engagé des deux figures, Caroline et Stellest, unies dans leur défense des êtres majestueux que sont les éléphants, symboles de sagesse et de mémoire.
L’arrière-plan reste discret, laissant tout l’espace nécessaire à cette union entre la princesse et la fleur, et l’ajout délicat de l’éléphant renforce la dimension spirituelle et engagée de l’œuvre. La palette douce et apaisante de Stellest évoque un monde où règne la paix intérieure, où la beauté naît de la simplicité.
« Princess Sleeping in a Lotus Flower » n’est pas seulement une ode à la beauté de la princesse, mais une célébration de la connexion profonde entre l’humain et la nature, entre rêve et réalité. À travers cette composition subtile et élégante, Stellest évoque des thèmes universels de renaissance et de paix, tout en rappelant avec délicatesse l’engagement pour la nature qui lie Caroline de Monaco et l’artiste, chacun à leur manière.
L’œuvre devient ainsi un hymne à la sérénité et à la protection du vivant, un rappel poétique de la fragilité et de la force de notre monde naturel.
Basquiat Beuys
Dans « Basquiat Beuys: Paris, rue du Théâtre, » Patrice Stellest honore deux figures iconiques de l’art contemporain : Jean-Michel Basquiat et Joseph Beuys. Cette œuvre intrigante, qui mêle dessin et collage, explore les influences et les interactions entre ces deux artistes emblématiques, tout en capturant l’essence de leur contribution respective au monde de l’art.
Le tableau met en scène deux visages stylisés, possiblement ceux de Basquiat et Beuys, rendus avec des traits dynamiques et expressifs. Ces visages, presque spectrals, semblent flotter dans un espace abstrait, entourés de formes géométriques et de textures variées. Les traits des personnages, marqués par une forte intensité, suggèrent la complexité et la profondeur de leurs personnalités artistiques. Les yeux, particulièrement captivants, révèlent une richesse émotionnelle, oscillant entre réflexion et énergie créative.
Le fond est composé de tons terreux et de formes rectangulaires, peut-être en hommage aux matériaux bruts et à l’approche conceptuelle de Beuys. Cette simplicité visuelle contraste avec les traits tourmentés et les textures riches des visages, rappelant l’énergie et la diversité iconographique des œuvres de Basquiat. Les cheveux des personnages, représentés par des lignes entrecroisées et chaotiques, ajoutent une dimension de désordre contrôlé, rappelant le style distinctif de Basquiat et son exploration de la frontière entre l’ordre et le chaos.
Des éléments de collage, intégrés dans la composition, enrichissent la texture de l’œuvre et soulignent l’approche expérimentale de Stellest. Ces collages apportent une profondeur supplémentaire et une complexité visuelle, renforçant le dialogue entre les styles et les idées des deux artistes représentés.
La palette de couleurs est délibérément limitée, utilisant principalement des nuances de brun, de noir et de blanc, avec des touches discrètes de jaune. Cette sobriété chromatique met en avant les formes et les lignes, permettant une concentration sur l’expression et la symbolique des personnages.
« Basquiat Beuys: Paris, rue du Théâtre » est ainsi une exploration poétique des influences croisées de deux artistes majeurs, où chaque élément visuel contribue à une réflexion profonde sur l’art, l’identité et la culture. Stellest crée un espace où les mondes de Basquiat et Beuys se rencontrent, offrant au spectateur une expérience contemplative riche en significations.
Le tableau met en scène deux visages stylisés, possiblement ceux de Basquiat et Beuys, rendus avec des traits dynamiques et expressifs. Ces visages, presque spectrals, semblent flotter dans un espace abstrait, entourés de formes géométriques et de textures variées. Les traits des personnages, marqués par une forte intensité, suggèrent la complexité et la profondeur de leurs personnalités artistiques. Les yeux, particulièrement captivants, révèlent une richesse émotionnelle, oscillant entre réflexion et énergie créative.
Le fond est composé de tons terreux et de formes rectangulaires, peut-être en hommage aux matériaux bruts et à l’approche conceptuelle de Beuys. Cette simplicité visuelle contraste avec les traits tourmentés et les textures riches des visages, rappelant l’énergie et la diversité iconographique des œuvres de Basquiat. Les cheveux des personnages, représentés par des lignes entrecroisées et chaotiques, ajoutent une dimension de désordre contrôlé, rappelant le style distinctif de Basquiat et son exploration de la frontière entre l’ordre et le chaos.
Des éléments de collage, intégrés dans la composition, enrichissent la texture de l’œuvre et soulignent l’approche expérimentale de Stellest. Ces collages apportent une profondeur supplémentaire et une complexité visuelle, renforçant le dialogue entre les styles et les idées des deux artistes représentés.
La palette de couleurs est délibérément limitée, utilisant principalement des nuances de brun, de noir et de blanc, avec des touches discrètes de jaune. Cette sobriété chromatique met en avant les formes et les lignes, permettant une concentration sur l’expression et la symbolique des personnages.
« Basquiat Beuys: Paris, rue du Théâtre » est ainsi une exploration poétique des influences croisées de deux artistes majeurs, où chaque élément visuel contribue à une réflexion profonde sur l’art, l’identité et la culture. Stellest crée un espace où les mondes de Basquiat et Beuys se rencontrent, offrant au spectateur une expérience contemplative riche en significations.
Le Rouge et le Noir
L’œuvre « Le Rouge et le Noir » de Patrice Stellest, tout en se distinguant par son langage visuel unique, peut être subtilement reliée au célèbre roman de Stendhal du même nom. Le roman « Le Rouge et le Noir » est une exploration des ambitions, des passions et des luttes internes d’un jeune homme face à une société rigide et stratifiée. Cette dualité entre le rouge, symbole de la passion et de l’action, et le noir, représentant la retenue, l’ascétisme et la vie religieuse, se retrouve de manière symbolique dans l’œuvre de Stellest.
La première chose qui frappe l’observateur est l’utilisation du rouge vif, une couleur qui attire immédiatement l’œil et qui semble incarner à la fois la vitalité et la passion. La figure humaine, rendue dans un style minimaliste mais expressif, flotte dans l’espace, donnant l’impression d’une chute ou d’un envol, une dualité qui reflète l’ambiguïté du titre même de l’œuvre. Ce rouge, qui pourrait symboliser la vie, l’énergie, voire le danger, contraste fortement avec le fond plus neutre, créant un effet dramatique qui invite à la réflexion sur la nature de l’action représentée.
La figure humaine, aux membres étirés et déformés, rappelle les travaux surréalistes où la réalité se dissout dans l’imaginaire. Elle est à la fois ancrée dans un monde physique et transcendante, comme si elle naviguait entre deux dimensions. Cette dualité est renforcée par la présence de la spirale en arrière-plan, un symbole universel de continuité, d’évolution et de mystère. La spirale, ici représentée dans des tons de rouge et de gris, semble attirer la figure, l’aspirer dans un tourbillon d’énergie, suggérant peut-être un voyage intérieur, une quête d’identité ou une confrontation avec l’inconnu.
Le contraste entre le rouge éclatant de la figure et les tonalités plus sobres du reste de la composition crée une tension visuelle qui captive le spectateur. Cette tension peut être perçue comme une métaphore des luttes internes entre les forces opposées, telles que la passion et la raison, l’impulsion et la retenue, le visible et l’invisible.
En outre, la composition est marquée par une délicate juxtaposition d’éléments naturels et organiques. Les lignes qui semblent émaner de la figure humaine évoquent des nervures, des racines ou des antennes, reliant la figure au reste du cosmos, comme si elle faisait partie intégrante d’un vaste réseau de vie. Cette connexion entre l’individu et l’univers, entre le microcosme et le macrocosme, est une thématique récurrente dans l’œuvre de Stellest, soulignant une vision holistique de l’existence.
« Le Rouge et le Noir » explore aussi la notion de transformation. Le rouge, traditionnellement associé à l’alchimie, à la passion et au sang, pourrait ici symboliser une forme de métamorphose, un passage d’un état à un autre. La figure humaine pourrait représenter un être en transition, pris entre deux mondes, oscillant entre la lumière et l’obscurité, le matériel et le spirituel.
En conclusion, cette œuvre de Patrice Stellest est un puissant exercice de contraste, non seulement dans son usage du rouge et du noir, mais aussi dans la manière dont elle aborde les thèmes de l’existence, du mouvement et de la transformation. « Le Rouge et le Noir » invite le spectateur à contempler les oppositions fondamentales de la vie et à trouver un sens dans l’interaction de ces forces.
La première chose qui frappe l’observateur est l’utilisation du rouge vif, une couleur qui attire immédiatement l’œil et qui semble incarner à la fois la vitalité et la passion. La figure humaine, rendue dans un style minimaliste mais expressif, flotte dans l’espace, donnant l’impression d’une chute ou d’un envol, une dualité qui reflète l’ambiguïté du titre même de l’œuvre. Ce rouge, qui pourrait symboliser la vie, l’énergie, voire le danger, contraste fortement avec le fond plus neutre, créant un effet dramatique qui invite à la réflexion sur la nature de l’action représentée.
La figure humaine, aux membres étirés et déformés, rappelle les travaux surréalistes où la réalité se dissout dans l’imaginaire. Elle est à la fois ancrée dans un monde physique et transcendante, comme si elle naviguait entre deux dimensions. Cette dualité est renforcée par la présence de la spirale en arrière-plan, un symbole universel de continuité, d’évolution et de mystère. La spirale, ici représentée dans des tons de rouge et de gris, semble attirer la figure, l’aspirer dans un tourbillon d’énergie, suggérant peut-être un voyage intérieur, une quête d’identité ou une confrontation avec l’inconnu.
Le contraste entre le rouge éclatant de la figure et les tonalités plus sobres du reste de la composition crée une tension visuelle qui captive le spectateur. Cette tension peut être perçue comme une métaphore des luttes internes entre les forces opposées, telles que la passion et la raison, l’impulsion et la retenue, le visible et l’invisible.
En outre, la composition est marquée par une délicate juxtaposition d’éléments naturels et organiques. Les lignes qui semblent émaner de la figure humaine évoquent des nervures, des racines ou des antennes, reliant la figure au reste du cosmos, comme si elle faisait partie intégrante d’un vaste réseau de vie. Cette connexion entre l’individu et l’univers, entre le microcosme et le macrocosme, est une thématique récurrente dans l’œuvre de Stellest, soulignant une vision holistique de l’existence.
« Le Rouge et le Noir » explore aussi la notion de transformation. Le rouge, traditionnellement associé à l’alchimie, à la passion et au sang, pourrait ici symboliser une forme de métamorphose, un passage d’un état à un autre. La figure humaine pourrait représenter un être en transition, pris entre deux mondes, oscillant entre la lumière et l’obscurité, le matériel et le spirituel.
En conclusion, cette œuvre de Patrice Stellest est un puissant exercice de contraste, non seulement dans son usage du rouge et du noir, mais aussi dans la manière dont elle aborde les thèmes de l’existence, du mouvement et de la transformation. « Le Rouge et le Noir » invite le spectateur à contempler les oppositions fondamentales de la vie et à trouver un sens dans l’interaction de ces forces.