Mother Earth

La structure se présente sous la forme d’une table étirée, dominée par un totem. Dans ce Totem, j’ai placé des cartes postales – Nous reviendrons plus tard sur ces images.

Sous le centre de la table pend une corde fine au bout de laquelle est attaché un couteau de cuisine. Celui-ci se déplace au-dessus d’un visage de femme en bronze sous l’effet de chocs électromagnétiques. Considérons ce visage comme étant la représentation de notre terre-mère. Presque toutes les cultures du monde représentent symboliquement la Terre sous les traits d’une femme.

… Mother Earth, Terre Mère, Madre Tierra, Terra Madré, Mutter-Erde, Pacha Mamà…

Même en Iran, la nature est une femme.

Le couteau, en flottant de façon anarchique et menaçante au dessus du visage de la femme, représente le danger que l’Homme inflige à la nature avec les guerre, la pollution… La rivière de diodes bleues et blanches clignotant autour de cette mise en scène, est une métaphore de la voie lactée. C’est une fenêtre que nous entrouvrons lorsque par des nuits étoilées, nous contemplons le ciel à la recherche de réponses.

Revenons aux deux cartes postales placées dans le totem. Une fille est assise sur une montagne de fourrures de renards bleus de Pologne. Ces magnifiques animaux parcourent les forets enneigées de Pologne ainsi que les plateaux d’Amérique du Nord.

Le cœur posé sur le fusil nous interpelle :

« Et si au lieu de peau nous étions couverts de fourrures ?! » A l’instar des chasseurs de vieux dépeints par Dino Buzzati dans son recueil de nouvelles Le K, ne sommes nous pas en train de nous chasser nous-mêmes ?

Le braconnage, la pollution et les guerres sont des modes qui ne changent pas avec les saisons.

STELLEST N’Y CROIT PAS !!!